Le diagnostic amiante

Avec pour cible un polluant interdit dans le bâtiment en 1997, le diagnostic amiante concerne obligatoirement les propriétés en vente dont le permis de construire a été délivré avant le mois de juillet de la même année et s’articule autour d’un constat visuel pour détecter précisément les matériaux et produits contenant de l’amiante, comme d’une estimation de leur état de conservation.

Cette méthodologie s’explique par le fait que l’amiante est particulièrement dangereux à l’état dégradé, libérant alors des fibres invisibles, celles-là même qui une fois inhalées, provoquent des pathologies majeures et à caractère fortement cancérogène.

Depuis la loi Alur, la copie du diagnostic amiante peut également être fournie lors d’une location, si le locataire le souhaite, afin qu’il puisse être informé de la situation du logement dans ce domaine.

Au terme du diagnostic amiante ou état d’amiante, le diagnostiqueur immobilier certifié qui intervient peut émettre des conclusions très diverses en cas de présence et plus particulièrement préconiser trois dispositifs : soit une surveillance triennale régulière pour contrôler l’état de conservation des matériaux amiantés, soit une étude plus approfondie à réaliser dans un délai de trois mois sous la forme de mesures d’empoussièrement, soit des actions correctives, en cas de présence critique, comme un encapsulage des matériaux potentiellement dangereux ou plus radicalement leur retrait et ce, dans les trois ans qui suivent l’expertise.